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Des vœux communs pour un territoire ambitieux

La première cérémonie de vœux organisée par la communauté de communes sud Luberon « COTELUB » s’est déroulée à Cadenet, le 16 janvier dernier.

Cette année, le président de la communauté de communes sud Luberon « COTELUB », Robert Tchobdrenovitch, a estimé qu’il était temps de réunir l’ensemble des acteurs liés autour d’un projet commun pour tirer le bilan de l’année écoulée et esquisser les enjeux à venir.  En présence de la préfète de Vaucluse, Violaine Demaret, la sous-préfète Christine Hacques, de la présidente du Département, Dominique Santoni, et des élus des 16 communes du sud Luberon, le président a rappelé les ambitions de la collectivité pour son territoire : renforcer l’attractivité et consolider le tissu socio-économique.

Dans le cadre de ses différentes compétences, la CC sud Luberon « COTELUB » a engagé une série d’investissements en ce sens qu’elle poursuivra en 2024.

Une quatrième zone d’activités réalisée à Villelaure, deux pôles d’échanges multimodaux supplémentaires à Grambois et Mirabeau, ou encore un deuxième pôle environnement pour désengorger celui de La Tour d’Aigues sont prévus dans les aménagements à venir, décidés en cohérence avec la politique environnementale et économique volontariste menée par la collectivité.

Au-delà des actions pour préserver l’environnement et doper son attractivité économique, la CC sud Luberon « COTELUB » entend muscler sa politique sociale.
La semaine de la parentalité sera reconduite en 2024 et l’offre de places en crèche sera étoffée à Mirabeau et à La Bastide-des-Jourdans.
La collectivité poursuivra sa politique en faveur de la jeunesse, avec notamment un panel d’animations destinées désormais aux 12-25 ans. «La précarité, la délinquance, la drogue, la violence et l’alcoolisme restent préoccupants, alerte le président. Nous mettrons donc en place diverses actions sur le territoire avec des éducateurs, en lien avec les mairies, la mission locale, les services de justice et l’Etat.» Mais cette année, la CC sud Luberon « COTELUB » veut aller encore plus loin en apportant sa contribution, en fonction de ses compétences, à la lutte contre les violences intrafamiliales. «Nous n’avons pas de solution d’hébergement sur le territoire pour les victimes, déplore Robert Tchobdrenovitch. L’accueil le plus proche est à Pertuis. Or, nous devons pouvoir mettre à l’abri chez nous celles et ceux qui font l’objet de violence.» Pour que le souhait puisse devenir réalité, les questions juridiques, de responsabilité et d’assurance doivent être solutionnées au préalable. «Un sujet qu’il faudra mettre sur la table très vite», insiste le président auprès de la présidente du Département et de la préfète de Vaucluse.  

La proximité, l’unité et la solidarité sont des moteurs indispensables pour atteindre les objectifs ambitieux fixés par la collectivité, soucieuse de répondre au mieux aux attentes de la population.

 

Voeux 2024 17 janvier VincentAGNES 42Dix femmes fleuries

Pour conclure cette première cérémonie de vœux, le président de la cc sud Luberon « COTELUB » a tenu à remercier dix femmes pour leur engagement sans faille dans la défense du territoire et sa mise en valeur. Un bouquet de fleurs a été remis à Violaine Demaret, préfète de Vaucluse ; Christine Hacques, sous-préfète d’Apt ; Dominique Santoni, présidente du Département ; Laure Herbé, chef de bataillon et commandante de la gendarmerie de Pertuis ; Eve Maurel, maire de Sannes ; Joëlle Richaud, maire de Saint-Martin-de-la-Brasque ; Karine Mouret, maire de Peypin-d’Aigues ; Geneviève Jean, maire de Cabrières-d’Aigues ; Séverine Curnier-Maugan, maire de La Bastide-des-Jourdans ; Sandrine Pereira, maire par intérim de La Bastidonne.

 

 

 

Investissements

En 2024, COTELUB poursuit la dynamique engagée

Passage en revue des principaux investissements en cours et programmés en 2024 par la collectivité pour renforcer l’attractivité du territoire et consolider son tissu socio-économique tout en répondant aux exigences environnementales.

  • La Bonde : une négociation pour le territoire

Vitrine d’un tourisme respectueux de son environnement, l’étang de la Bonde est au cœur du territoire et du projet porté par la cc sud Luberon « COTELUB ». Les aménagements réalisés ces dernières années par la collectivité, dans le cadre de ses diverses compétences, démontrent sa détermination à protéger et à développer ce site d’exception : cheminement pour les piétons, sécurisations des berges, création d’une aire d’accueil conviviale accessible aux personnes à mobilité réduite et de stationnement (180 places). Pour assurer l’entretien des lieux et éviter le stationnement anarchique, le parking sera désormais payant en journée (9h-19h) pour la belle saison, avec possibilité d’abonnement pour les résidents et les salariés d’entreprises du territoire qui ne seraient pas résidents. Les acquisitions foncières pour l’aménagement de cette aire de stationnement sont en voie de finalisation. Des investissements qui rendent la collectivité encore un peu plus responsable du devenir de ce site. A l’annonce de la mise en vente de l’ensemble du domaine (3 ha de lac, 45 ha de terres agricoles et 4 000 m2 habitables dans le château avec travaux à prévoir), la CC sud Luberon « COTELUB » a envisagé le projet d’acquérir le tout, et d’y ajouter les canaux et la marque Château de la Bonde. « Parce que l’étang de la Bonde est au cœur de notre territoire, au cœur de notre projet et au cœur de nos concitoyens, il n’est pas question que nous ne nous intéressions pas à la cession proposée par le propriétaire », explique le président de la CC sud Luberon « COTELUB », Robert Tchobdrenovitch, mandaté par le conseil communautaire pour entrer en négociation

  • Les passoires thermiques dans le viseur

En cohérence avec ses ambitions environnementales inscrites dans le Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET), la CC sud Luberon « COTELUB » va poursuivre la réhabilitation thermique de ses bâtiments et sa réflexion pour multiplier les sources d’énergie renouvelables. La collectivité prévoit d’atteindre la production de 44 GWh. Soit bien plus que les 3,9 GWh produits en 2016. Pour y parvenir, elle a déjà doté 11 des 14 bâtiments intercommunaux de panneaux solaires. Cette transition énergétique est menée par les Centrales Villageoises du Pays d’Aigues (CPVA), sous l’impulsion de la CC sud Luberon « COTELUB » et du Parc naturel régional du Luberon (PNRL). Une action conjuguée au lancement, dès cette année et sur les 16 communes, d’une étude de faisabilité d’un modèle économique local basé sur la filière bois qui devra aussi répondre à la nécessité de capter de plus en plus de carbone. « D’ici 2030, nous devons réduire de 12 % les consommations d’énergie du secteur agricole et de 18 % les émissions de gaz à effet de serre », souligne le président de la CC sud Luberon « COTELUB », Robert Tchobdrenovitch. Pour rappel, la collectivité a été la première intercommunalité de France à s’engager dans le programme de reconnaissance des certifications forestières et à décrocher le label PEFC.

  • Un deuxième pôle environnement

Avec ses 40 000 visites et ses 6 200 tonnes de déchets à traiter tous les ans, le Pôle environnement de La Tour d’Aigues arrive à saturation. Pour le désengorger, la création d’un deuxième pôle est à l’étude. Il pourrait être implanté sur la commune de Villelaure où des études de faisabilité ont été lancées. Karine Mouret, vice-présidente en charge de l’Environnement, présentera prochainement les grandes lignes de ce nouveau projet, indispensable pour optimiser la politique de gestion des déchets sur le territoire. 

  • Mobilité intercommunale : 2 pôles d’échanges multimodaux supplémentaires

À Cadenet, la commune dispose depuis quelques mois déjà d’un Pôle d’échange multimodal (PEM) de 15 places et d’emplacements sécurisés pour les vélos, situé juste à côté de l’aire de covoiturage réalisée par le Département, au rond-point André Isouard. Depuis, deux autres sont sur les rails : à Grambois et à Mirabeau. À Grambois, deux terrains situés en bordure de la route départementale 956, au lieu-dit Le Moulin du Pas, ont été acquis par la collectivité auprès de la commune pour 1 140 euros (avis des Domaines). Le projet, d’un coût de 156 000 euros, prévoit 40 places dont 5 réservées au covoiturage, un box pour les vélos de 6 places et des bornes de recharge pour les voitures électriques. Le PEM devrait être mis en service à la rentrée de septembre. Concernant celui de Mirabeau, le marché pour la maitrise d’œuvre a été attribué en octobre dernier à la société SAFEGE pour un coût de 99 000 euros. Les travaux devraient débuter d’ici à la fin de l’année. Dans le cadre du Schéma de mobilité rurale voté en 2016, ces PEM sont une priorité pour la CC sud Luberon « COTELUB ». Zones de connexion entre plusieurs modes de transport (voitures, bus, vélos, train), ils sont indispensables pour améliorer les déplacements sur le territoire tout en favorisant la réduction de l’usage de la voiture individuelle.

  • Coup d’accélérateur sur la pratique du vélo

Le président de la collectivité, Robert Tchobdrenovitch, ne cesse de le rappeler : « Le développement de la pratique cyclable est un enjeu fort du territoire ». Un enjeu pour limiter l’usage de la voiture au quotidien, un objectif du Plan Climat, et pour tirer parti de sa position stratégique, aux carrefours de plusieurs grandes voies cyclables à usage plus touristique. Depuis quelques années, la cc sud Luberon « COTELUB » mène donc une réflexion pour renforcer le maillage du réseau cyclable en proposant des connexions entre les grandes vélo routes et les circuits locaux afin qu’il soit possible de cheminer aussi à l’intérieur du territoire. Un atout touristique indéniable. Mais pour être attractif, il faut d’abord être identifié.  « Le schéma cyclable simplifié est validé. Il va se traduire par un plan de jalonnement dont la signalisation sera réalisée au premier trimestre 2024 », annonce le président. La voie verte entre La Tour d’Aigues et La Bonde, en passant par Saint-Martin de Brasque, a d’ores et déjà été jalonnée. Elle ouvrira dès le printemps. Il faudra attendre deux ans de plus pour relier Cadenet à Mirabeau sur une voie verte, le long de la Durance. Le projet, confié au Syndicat mixte d’aménagement de la vallée de la Durance (SMAVD), est toutefois entré dans sa phase d’études. L’itinéraire envisagé devrait emprunter les crêtes de digues, les pistes de bord de Durance et des portions de routes communales ou communautaires.

  • Plus de places en crèche intercommunale à Mirabeau et à La Bastide-des-Jourdans

Dans le cadre de sa politique soutenue en direction des familles, la CC sud Luberon « COTELUB » met l’accent sur l’accueil des jeunes enfants. Deux crèches du territoire, abritées dans des bâtiments vieillissants, vont bénéficier de nouveaux locaux, plus spacieux, permettant d’augmenter le nombre de places. Ainsi, celle de Mirabeau pourra désormais accueillir 40 enfants au lieu de 25 et La Ribambelle à La Bastide des Jourdans doublera  sa capacité de 10 à 21 places. Les anciens bâtiments seront cédés ou feront l’objet d’une nouvelle affectation. D’autres crèches ont déjà fait l’objet de rénovation. À Cadenet, 54 000 euros ont été investis pour remplacer le revêtement du sol, refaire les menuiseries et édifier un mur de soutènement en bois alors qu’un audit énergétique (50 000 €) a été lancé à La Tour d’Aigues en vue de renouveler l’installation de chauffage. La CC sud Luberon « COTELUB » consacre 1,3 million d’euros à la gestion des services de l’enfance et la jeunesse, confiés à la SPL Pays d’Aigues dans le cadre d’une délégation de service public.

  • Un plateau sportif lifté et un dojo intercommunaux tout neuf à Cadenet

Après les premiers travaux réalisés dans les gymnases intercommunaux à La Tour d’Aigues (éclairage, filet pare ballons, remplacement de la chaudière du dojo) et à Cadenet (sécurisation accès toiture notamment), le programme de rénovation engagé par la CC sud Luberon « COTELUB » se poursuit en 2024. Le conseil communautaire a approuvé, en février dernier, le lifting complet du plateau sportif à Cadenet, et un dojo tout neuf, chiffré à 800 000 euros. Le chantier devrait démarrer au printemps prochain et un concours d’architecture lancé d’ici peu.

  • Une quatrième zone d’activités et une offre de coworking enrichie

Plusieurs acquisitions foncières sont en cours sur la commune de Villelaure en vue de l’implantation de la quatrième zone d’activités économiques (ZAE) du territoire. Un nouvel aménagement décidé à l’issue d’une étude menée dans le cadre de la stratégie territoriale établie par le Schéma d’accueil des Entreprises (SAE). À Cadenet, la requalification des Meillères se poursuit et fin 2023, la ZA a d’ailleurs été équipée d’une signalétique identique aux deux autres. À La Tour d’Aigues, la CC sud Luberon « COTELUB » vient d’acquérir le bâtiment propriété de La Bourguette. Sa destination est encore à l’étude mais la vocation devrait être économique, avec un espace de coworking pour étoffer l’offre sur le territoire.   

  • la CC sud Luberon « COTELUB » sauve le musée de la vannerie et envisage la création d’un espace immersif à Cadenet

Le musée de la vannerie change de propriétaire. Dans le cadre de sa compétence Tourisme, la CC sud Luberon « COTELUB » vient de l’acheter au Département, qui l’avait créé en 1988, dans les locaux d’une ancienne vannerie, La Glaneuse. Le 14 décembre dernier, le conseil communautaire a approuvé la transaction pour un peu plus de 239 000 euros, portant sur les différents biens immobiliers. Les collections ont été cédées à titre gracieux. Fermé depuis près de deux ans, le musée pourrait rouvrir pour la saison estivale. L’association « Cadenet Tambour Battant » devrait être chargée de développer un projet pour donner une deuxième vie à ce lieu chargé d’histoire et de centaines d’objets ou outils témoins du savoir-faire local. En plus de cette action pour préserver et valoriser le patrimoine du territoire, la CC sud Luberon « COTELUB » envisage la création d’un espace immersif en 3D autour de l’art de la fauconnerie, en lien avec les spectacles de haut-vol au château. Un projet ambitieux porté par l’association « Les Yeux dans le ciel », à vocation touristique, patrimoniale et économique qui met à la fois en valeur un site d’exception et une pratique de chasse ancestrale.

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