COTLEUB souhaite dépoussiérer le Musée !
La transaction entre le conseil départemental et la communauté de communes sud Luberon sera bientôt finalisée. Une réouverture du musée est envisagée le 1er juillet et plusieurs pistes sont à l’étude pour le rendre plus attractif
Le 14 décembre dernier, le conseil communautaire a voté la transaction. D’un montant de plus de 239 000 euros, elle porte sur les différents biens immobiliers, les collections ayant été cédées à titre gracieux.
De son côté, le Département a également approuvé la cession. Il ne reste plus qu’à passer devant le notaire pour officialiser le changement de propriétaire du Musée de la vannerie créé en 1988 dans les locaux de La Glaneuse, à Cadenet, grâce aux dons des villageois qui constituent les deux tiers des collections.
Fermé depuis 2020, le musée pourrait rouvrir d’ici au 1er juillet prochain.
« Il faut le remettre au goût du jour et faire venir des vanniers afin qu’ils fassent vivre le lieu. Ce musée doit être développé et à travers lui la filière de la vannerie », avance Jean-Marc Brabant, maire de Cadenet et vice-président de Cotelub en charge de l’Animation territoriale dont dépend le tourisme. Mettre en valeur ce savoir-faire local, transmis de génération en génération, est l’un des piliers des projets à l’étude. « L’association « Cadenet tambour battant » pourrait y délocaliser ses ateliers qui sont aujourd’hui organisés au foyer rural », suggère l’élu qui ambitionne de faire de Cadenet « le village de la vannerie ».
L’espace devrait être optimisé en proposant une variété d’animations : une exposition permanente avec la présentation des collections ancestrales (plus de 1 000 objets et outils dédiés à la vannerie, médiathèque avec enregistrements sonores et vidéos), des expositions temporaires destinées à mettre en valeur et promouvoir la vannerie contemporaine, la création d’une boutique ainsi qu’un tiers-lieu proposant des ateliers voire des formations. « Le fil conducteur étant de faire perdurer l’excellence française de l’artisanat en l’inscrivant dans une logique de circuits courts », souligne Jean-Marc Brabant.
Une fois l’acte notarié établi, le projet pourra officiellement prendre corps.
